
5 trucs pour pratiquer le slow parenting
Loin d’être une experte en la matière, je m’intéresse énormément aux méthodes éducatives alternatives et plus particulièrement au slow parenting.
Je savais déjà avant de devenir maman que je ne voulais pas de la vie effrénée du métro, boulot, dodo.
C’était très clair pour moi que j’allais être maman à la maison et heureusement mon mari était du même avis.
Par contre, être maman à la maison ne rime pas nécessairement avec slow parenting.
Avant de te faire part de ma façon d’appliquer cette méthode, je dois bien t’expliquer ma vision de celle-ci.
Pour moi, ça signifie être dans le moment présent, vivre chaque moment le plus connectée en famille que possible, être ensemble intentionnellement et sincèrement, sans être absente prise aux pièges par des technologies.
(Allô les cellulaires et les réseaux sociaux !).
Je ne parle pas ici d’être assise par terre avec ma fille à jouer avec elle 100% du temps, bien au contraire.
Je parle plutôt d’être avec elle, oui à jouer de temps à autre, mais aussi à lire, écrire, dessiner, peindre, cuisiner et pratiquer ma spiritualité à côté d’elle tout en était 100% présente et connectée à elle et ses besoins.
Elle a besoin d’aide avec un jouet ? Bien sûr que je vais lui offrir mon aide, mais je ne passe pas tout mon temps à faire l’éducatrice de garderie.
Sincèrement, je ne le pourrais pas.
J’aime profondément être avec ma fille, à bricoler, dessiner, faire des constructions, lire des livres, cuisiner, marcher, aller au parc, etc., mais pour ce qui est de m’assoir et jouer avec ses bonhommes, je dois avouer que je ne trouve pas cela particulièrement plaisant.
Je m’assure de le faire une quinzaine de minutes par jour, ce sont des minutes précieuses pour elle, mais sinon je laisse ces périodes de jeux pour ses jeux libres.
Je ne suis pas du genre à remplir mon horaire d’obligations de nature alors c’était certain que je n’allais pas le faire pour ma fille.
Ce n’est vraiment pas à toutes les saisons qu’elle est inscrite à une activité comme la danse, la natation, etc.
(Encore moins lors de des dernières années avec notre amie la Covid-19 !)
J’y vais à sa demande, si elle en a envie. Nous gardons notre horaire très simple mis à part nos réelles obligations.
Pour les activités avec ma fille en dehors de la maison, je m’assure d’être au courant de ce qui s’offre dans mon quartier et nous y allons au gré de nos envies.
La petite enfance de nos enfants est tellement courte que c’est important de ralentir le plus possible afin d’en profiter en famille.
(Je suis consciente que ce n’est pas donner à tous, aucun jugement ici !)
Je me suis longtemps sentie coupable de ne pas offrir un éventail d’activités à ma fille jusqu’à ce que je prenne conscience que mes plus beaux souvenirs d’enfance ne sont pas ceux reliés aux activités que j’ai pu faire, mais plutôt avec qui je les faisais.
Un outil qui m’a vraiment aidé à ralentir ça été de mettre sur papier tout ce que je fais dans une semaine qui est réellement obligatoire.
(Tsé la maison digne d’une pub de désinfectant d’hôpital ou bien le souper avec des gens qui ne me procurent pas tant de plaisir, on peut les laisser tomber !).
J’ai aussi mis par écrit ce que j’aimerais avoir le temps de faire, pour ma famille et pour moi-même, mais que j’ai toujours l’excuse du manque de temps.
J’ai ensuite choisi des plages horaires pour chaque chose en m’assurant de laisser beaucoup de temps libre pour l’improvisation.
J’y ai écrit même les petits détails de nos différents rythmes du matin, du repos, du soir, de la semaine, de la fin de semaine, etc.
C’est drôle, mais une fois le désencombrement fait dans notre rythme, j’y ai trouvé le temps de lire, d’écrire, de faire du yoga, de bouger mon corps, de méditer, de passer du temps de qualité avec ma fille et ce, tous les jours.
J’ai simplifié ma vie pour vivre plus de slow parenting et plus de douceur en famille.
Une autre façon pour moi de vivre le slow parenting, c’est dans les petits moments du quotidien, comme lorsque je fais le ménage, de la cuisine, quand j’accompagne ma fille dans son apprentissage de son autonomie, etc.
Par exemple, lorsque je fais du ménage (Je ne suis plus madame Blancheville même si c’est toujours propre chez moi, je n’en fais plus une obsession, c’est une mine d’or de temps !), j’implique ma fille et elle vient me donner un coup de main avec plaisir.
Elle prend son torchon et son vaporisateur d’eau distillée et vinaigre et se met à m’aider réellement.
Oui c’est plus long, mais j’en profite, ça nous fait une activité ensemble, un beau moment de qualité.
Il en va de même quand je cuisine.
Elle le sait et vient s’installer pour m’aider dès que je coupe des légumes ou prépare nos collations de la semaine.
Encore une fois, c’est certain que c’est plus long et salissant, mais nous avons un merveilleux moment mère/fille en plus de lui inculquer l’amour de la cuisine.
Nous en profitons pour toucher, sentir et goûter à tout, un essentiel selon elle !
Je travaille fort pour rester dans le moment présent et ne pas me perdre dans mes pensées avec ma liste de chose à faire.
Sincèrement je suis certaine que si tu prends le temps de demander à ton enfant ce qu’il aimerait plus que tout, ça serait de passer du temps de qualité avec ses parents.
C’est tellement important de prendre le temps de prendre son temps.
Ça ne veut pas dire de ne rien faire, mais plutôt de le faire en étant consciente, pleinement présente et de prendre son temps.
J’ai quelques petits trucs qui m’aide à ralentir au quotidien mis à part la mise en place de notre rythme familial.
Réduire considérablement le temps d’écran pour les enfants autant que pour les adultes.
Combien de temps passes-tu en soirée à faire du Netflix & Chill ?
Voilà du temps facilement récupérable pour faire quelque chose qui te fais du bien.
Pour les enfants, s’ils ne sont pas branchés sur les outils électroniques, ils voudront connecter avec toi et voilà plein de beaux moments en famille qui s’offrent à toi !
Par exemple, ma fille écoute une ou deux émissions en déjeunant, environ une heure. Puis elle écoute quelques émissions au repos.
Sinon ce sont les vendredis soir avec notre traditionnelle soirée cinéma dans le lit des parents et c’est tout.
Se lever avant toute la maisonnée.
Me lever avant ma famille me permet d’avoir de la douceur et de la lenteur dès mon réveil, même s’il est 5h du matin.
Se créer des traditions familiales.
Qu’il s’agisse de soirée cinéma, de soirée jeux de société, d’une randonnée en nature la fin de semaine, un brunch en famille les dimanches, peu importe.
Il s’agit de créer un moment que tous auront hâte chaque semaine et qui sera propre à ta famille et votre réalité.
Souper tous ensemble autour de la table tous les soirs, sans écran.
Voilà un moment parfait pour avoir des superbes discussions en famille tout simplement.
Nous nous demandons à tour de rôle ce que nous avons le plus aimé de notre journée (gratitudes) et une difficulté que nous avons eue.
C’est un super beau moment en famille.
Créer un équilibre entre les journées.
Si une journée est très chargée en activités ou en tâches, je m’assure que le lendemain nous pouvons être en mode plus slow et rester à la maison pour tout simplement ne rien faire.
Je suis consciente que tout n’est pas possible quand les deux parents travaillent quarante heures par semaine, mais rien ne vous empêche d’ajouter un peu plus de lenteur dans votre quotidien.
Pourquoi ne pas remettre en question le fait d’être deux à travailler aussi fort ?
Est-ce réfléchi ou bien tout simplement un automatisme ?
Est-ce que vos besoins sont légitimes ou créés par notre société de consommation ?
Chacun peut y aller à son rythme, l’important c’est de s’assurer de se connecter ensemble en famille au moment ou ça convient à votre réalité.

